Bienheureuse Marie-Rose Durocher, sainte du 13 octobre 2020

L'histoire de la bienheureuse Marie-Rose Durocher

Le Canada était un diocèse d'un océan à l'autre pendant les huit premières années de vie de Marie-Rose Durocher. Son demi-million de catholiques avaient reçu la liberté civile et religieuse des Britanniques seulement 44 ans plus tôt.

Elle est née dans un petit village près de Montréal en 1811, la dixième de 11 enfants. Il avait une bonne éducation, était une sorte de garçon manqué, montait un cheval nommé César et aurait pu bien se marier. À 16 ans, elle ressentit le désir de devenir religieuse, mais fut forcée d'abandonner l'idée en raison de sa faible constitution. À 18 ans, à la mort de sa mère, le frère prêtre invite Marie-Rose et son père à venir dans sa paroisse de Beloeil, non loin de Montréal.

Pendant 13 ans, Marie-Rose a travaillé comme femme de ménage, hôtesse et assistante paroissiale. Elle est devenue célèbre pour sa gentillesse, sa courtoisie, son leadership et son tact; elle était, en fait, appelée "la sainte de Beloeil". Peut-être qu'elle a fait preuve de trop de tact pendant deux ans lorsque son frère l'a traitée froidement.

Lorsque Marie-Rose avait 29 ans, Mgr Ignace Bourget, qui allait être une influence décisive dans sa vie, devint évêque de Montréal. Elle était confrontée à une pénurie de prêtres et de religieuses et à une population rurale largement sans instruction. Comme ses homologues des États-Unis, Mgr Bourget a parcouru l'Europe pour trouver de l'aide et a fondé lui-même quatre communautés, dont l'une était les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Sa première sœur et co-fondatrice réticente était Marie-Rose Durocher.

Jeune femme, Marie-Rose avait espéré qu'un jour il y aurait une communauté de religieuses enseignantes dans chaque paroisse, sans jamais penser qu'elle en trouverait une. Mais son directeur spirituel, l'oblat de Marie Immaculée, le Père Pierre Telmon, après l'avoir conduite de manière complète et sévère dans la vie spirituelle, la poussa à fonder elle-même une communauté. Mgr Bourget a accepté, mais Marie-Rose s'est retirée de la perspective. Elle était en mauvaise santé et son père et son frère avaient besoin d'elle.

Finalement, Marie-Rose a accepté et avec deux amis, Melodie Dufresne et Henriette Cère, est entrée dans une petite maison à Longueuil, de l'autre côté du fleuve Saint-Laurent de Montréal. Avec eux, 13 filles étaient déjà rassemblées pour le pensionnat. Longueuil est devenu son Bethléem, Nazareth et Gethsémané. Marie-Rose avait 32 ans et ne vivrait que six ans de plus, des années remplies de pauvreté, d'épreuves, de maladies et de calomnies. Les qualités qu'il avait cultivées dans sa vie «cachée» se manifestaient: une forte volonté, une intelligence et un bon sens, un grand courage intérieur et pourtant une grande déférence envers les réalisateurs. Ainsi est née une congrégation internationale de religieux dédiée à l'éducation dans la foi.

Marie-Rose était stricte avec elle-même et selon les normes d'aujourd'hui assez stricte avec ses sœurs. À la base de tout cela, bien sûr, il y avait un amour inébranlable pour son Sauveur crucifié.

Sur son lit de mort, les prières les plus fréquentes sur ses lèvres étaient «Jésus, Marie, Joseph! Doux Jésus, je t'aime. Jésus, sois Jésus pour moi! «Avant de mourir, Marie-Rose sourit et dit à sa sœur qui était avec elle:« Vos prières me retiennent ici, laissez-moi partir.

Marie-Rose Durocher a été béatifiée en 1982. Sa fête liturgique est le 6 octobre.

réflexion

Nous avons vu une grande explosion de charité, une véritable préoccupation pour les pauvres. D'innombrables chrétiens ont expérimenté une forme profonde de prière. Mais pénitence? Nous sommes excités quand nous lisons les terribles pénitences physiques infligées par des personnes comme Marie-Rose Durocher. Ce n'est pas pour la plupart des gens, bien sûr. Mais il est impossible de résister à l'attrait d'une culture matérialiste du plaisir et du divertissement sans une forme d'abstinence délibérée et consciente du Christ. Cela fait partie de la façon de répondre à l'appel de Jésus à se repentir et à se tourner complètement vers Dieu.