Bienheureux Jean Francis Burté et Compagni, Saint du jour du 2 septembre

(décédé le 2 septembre 1792 et le 21 janvier 1794)

Le bienheureux Jean Francis Burté et l'histoire de ses compagnons
Ces prêtres ont été victimes de la Révolution française. Bien que leur martyre s'étale sur plusieurs années, ils sont unis dans la mémoire de l'Église parce qu'ils ont tous donné leur vie pour le même principe. En 1791, la Constitution civile du clergé exigeait que tous les prêtres prêtent un serment qui équivalait à un déni de foi. Chacun de ces hommes a refusé et a été exécuté.

John Francis Burté est devenu franciscain à 16 ans et après son ordination, il a enseigné la théologie à de jeunes frères. Par la suite, il fut gardien du grand couvent conventuel de Paris jusqu'à son arrestation et sa détention au couvent des carmélites.

Appolinaris di Posat est né en 1739 en Suisse. Il rejoint les Capucins et acquiert une réputation d'excellent prédicateur, confesseur et instructeur de clercs. Préparant sa mission en Orient comme missionnaire, il était à Paris pour étudier les langues orientales au début de la Révolution française. Refusant le serment, il fut aussitôt arrêté et détenu au couvent des Carmélites.

Séverin Girault, membre du Tiers Ordre régulier, était aumônier d'un groupe de religieuses à Paris. Emprisonné avec les autres, il est le premier à mourir dans le massacre du couvent.

Ces trois plus 182 autres - dont plusieurs évêques et de nombreux prêtres religieux et diocésains - furent massacrés dans la maison des Carmélites à Paris le 2 septembre 1792. Ils furent béatifiés en 1926.

Né en 1737, Jean-Baptiste Triquerie devient franciscain conventuel. Il a été l'aumônier et le confesseur des monastères des Poor Clare dans trois villes avant d'être arrêté pour avoir refusé de prêter serment. Lui et 13 prêtres diocésains furent martyrisés à Laval le 21 janvier 1794. Il fut béatifié en 1955.

réflexion
«Liberté, égalité, fraternité» était la devise de la Révolution française. Si les individus ont des «droits inaliénables», comme le dit la Déclaration d'indépendance, ils ne doivent pas venir de l'accord de la société - qui peut être très fragile - mais directement de Dieu. Agissons-nous en conséquence?