Dévotion à Jésus "comme moi tu obéis à ma mère"

Jésus: Mon frère, comme moi, veux-tu montrer ton amour à ma mère? Soyez aussi obéissant que moi. Enfant, je me laisse traiter par elle à sa guise: je me laisse m'allonger dans la crèche, la porter dans ses bras, la nourrir, m'envelopper de langes, emmener à Jérusalem, Egypte, Nazareth. Puis, dès que j'en ai eu la force, je me suis empressé de réaliser ses vœux, en effet, de les deviner et de les prévenir. Après avoir étonné les docteurs de la loi dans le temple, je suis retourné avec elle à Nazareth et j'ai été soumis à elle. Je suis resté avec elle jusqu'à l'âge de trente ans, répondant toujours à ses moindres désirs.

2. J'ai ressenti une joie indicible à lui obéir; et avec obéissance j'ai rendu la pareille précisément ce qu'elle a fait pour moi, et surtout ce qu'elle aurait à souffrir un jour.

3. Je lui ai obéi avec une simplicité parfaite; bien que j'étais son Dieu, je me souvenais que j'étais aussi son fils; elle était toujours ma Mère et représentante du Père céleste. Et elle de son côté, avec la même parfaite simplicité, me commandait et me dirigeait, ineffablement bénie de me voir attentive à ses moindres signes. Voulez-vous renouveler cette joie à votre tour? Obéissez-lui comme je l'ai fait.

4. Ma Mère a des ordres à vous donner: elle vous commande d'abord par le devoir. Certains font de la dévotion à Marie des images et des statues, des bougies et des fleurs; d'autres dans des formules de prière et des chants; d'autres dans des sentiments de tendresse et d'enthousiasme; d'autres encore dans des pratiques et des sacrifices supplémentaires. Il y a ceux qui croient l'aimer beaucoup parce qu'elle aime parler d'elle ou parce qu'elle se voit, avec de l'imagination, avec l'intention de faire de grandes choses pour elle, ou parce qu'il essaie toujours de penser à elle. Toutes ces choses sont bonnes mais elles ne sont pas essentielles. "Ce n'est pas celui qui me dit: Seigneur, Seigneur, entrera dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux." Ainsi, non pas ceux qui disent «Mère Mère» sont les vrais enfants de Marie, mais ceux qui font toujours sa volonté. Maintenant, Marie n'a pas d'autre volonté que la mienne, et ma volonté à votre égard est que vous fassiez bien votre devoir.

5. Faites donc l'effort, tout d'abord, de faire votre devoir et de le faire pour elle: votre devoir, grand ou petit, facile ou douloureux, agréable ou monotone, flashy ou caché. Si vous voulez plaire à votre Mère, soyez plus ponctuel dans votre obéissance, plus consciencieux dans votre travail, plus patient dans vos peines.

6. Et faites tout avec le plus grand amour possible et avec un visage souriant. Souriez dans le douloureux travail quotidien, dans les occupations les plus prosaïques, dans la succession monotone de vos tâches: souriez à votre Mère, qui vous demande de lui montrer votre amour dans l'accomplissement joyeux de votre devoir.

7. En plus de vous rappeler à vos devoirs d'État, Marie vous donne d'autres signes de sa volonté: les inspirations de la grâce. Toute grâce vous vient à travers la sienne. Lorsque la grâce vous invite à renoncer à ce plaisir, à discipliner certaines de vos tendances, à réparer certains péchés ou négligences, à pratiquer certains actes de vertu, c'est Marie qui vous manifeste avec douceur et amour ses désirs. Peut-être ressentez-vous parfois une certaine consternation devant tout ce que ces inspirations exigent de vous. N'ayez pas peur: ce sont les voix de votre Mère, de votre Mère qui veut vous rendre heureux. Reconnaissez les voix de Marie, croyez en son amour et répondez par un «oui» à tout ce qu'elle vous demande.

8. Il existe cependant une troisième manière de pratiquer l'obéissance à Marie, c'est d'accomplir la tâche spéciale qu'elle s'apprête à vous confier. Être prêt.

Invitation à l'entretien: Ô Jésus, je commence à comprendre que tout mon programme spirituel doit consister à faire ce que le Saint-Esprit dit de toi: "Et il leur était soumis".