La dévotion à Jésus et la révélation faite à Saint Bernard

Saint Bernard, abbé de Clairvaux, a demandé à Notre Seigneur en prière lequel
avait été la plus grande douleur subie dans le corps pendant sa Passion. On lui a répondu: «J'avais une blessure à l'épaule, trois doigts de profondeur et trois os découverts pour porter la croix: cette blessure m'a donné plus de douleur et de douleur que toutes les autres et n'est pas connue des hommes.
Mais vous la révélez aux fidèles chrétiens et savez que toute grâce qu'ils me demanderont en vertu de ce fléau leur sera accordée; et à tous ceux qui par amour de cela m'honoreront avec trois Pater, trois Salut et trois Gloires par jour, je pardonnerai les péchés véniels et je ne me souviendrai plus des mortels et ne mourrai pas de mort subite et sur le point de mourir être visité par la Sainte Vierge et il fera grâce et miséricorde ».

Très cher Seigneur Jésus-Christ, très doux Agneau de Dieu, pauvre pécheur, j'adore et je vénère ta très sainte plaie que tu as reçue sur ton épaule en portant la très lourde croix du Calvaire, dans laquelle ils sont restés découverts.
trois os les plus sacrés, tolérant une immense douleur; Je vous supplie, par la vertu et les mérites de cette plaie, d'avoir pitié de moi en me pardonnant tous mes péchés, aussi bien mortels que véniels, pour m'aider à l'heure de la mort et pour me conduire dans votre royaume béni.

Les quatre degrés de l'amour de Saint Bernard

Dans De diligendo Deo, Saint Bernard poursuit l'explication de la manière dont l'amour de Dieu peut être atteint par le chemin de l'humilité. Sa doctrine chrétienne de l'amour est originale, donc indépendante de toute influence platonicienne et néoplatonicienne. Selon Bernard, il y a quatre degrés substantiels d'amour, qu'il présente comme un itinéraire, qui sort de soi, cherche Dieu et revient finalement à soi, mais uniquement pour Dieu.

1) L'amour de soi pour soi:
«[…] Notre amour doit commencer par la chair. Et si elle est dirigée dans le bon ordre, […] sous l'inspiration de la Grâce, elle finira par être perfectionnée par l'esprit. En fait, le spirituel ne vient pas en premier, mais ce qui est animal précède ce qui est spirituel. […] C'est pourquoi l'homme s'aime d'abord pour lui-même […]. Voyant alors qu'il ne peut subsister seul, il commence à chercher Dieu par la foi, comme être nécessaire et l'aime. "

2) L'amour de Dieu pour lui-même:
«Au second degré, donc, il aime Dieu, mais pour lui-même, pas pour lui. Cependant, commençant à fréquenter Dieu et à l'honorer par rapport à ses propres besoins, il en vient peu à peu à le connaître par la lecture, la réflexion, prière, avec obéissance; elle l'aborde donc presque insensiblement par une certaine familiarité et des goûts aussi purs que sucrés. "

3) L'amour de Dieu pour Dieu:
"Après avoir goûté à cette douceur l'âme passe au troisième degré, aimant Dieu non pour elle-même, mais pour Lui. A ce degré on s'arrête longtemps, en effet, je ne sais pas si dans cette vie il est possible d'atteindre le quatrième degré. "

4) L'amour de soi pour Dieu:
"C'est-à-dire, dans lequel l'homme ne s'aime que pour Dieu. [...] Alors, il s'oubliera admirablement presque, il s'abandonnera presque à tendre tout vers Dieu, au point de n'être un esprit qu'avec Je crois qu'il a ressenti cela le prophète, quand il a dit: "-J'entrerai dans la puissance du Seigneur et je ne me souviendrai que de ta justice-". [...] "

Dans De diligendo Deo, donc, saint Bernard présente l'amour comme une force visant à la fusion la plus haute et la plus totale en Dieu avec son Esprit, qui, en plus d'être la source de tout amour, est aussi sa «bouche», puisque le le péché ne réside pas dans la «haine», mais dans la dispersion de l'amour de Dieu pour le moi (la chair), ne l'offrant donc pas à Dieu lui-même, Amour de l'amour.