Dévotion à Notre-Dame de Lourdes: prière du 22 juin 2019

22. Bernadette à l'hospice de Lourdes

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Au début de 1860, la vie de Bernadette était toujours la même: travail, études, maison, visiteurs. Un professeur privé l'aide également à étudier. À la maison, elle joue son rôle de premier-né en contribuant à l'éducation des frères, en guidant les prières le matin et le soir, puis elle ne manque pas de recevoir le nombre toujours croissant de pèlerins.

Essais, flatteries, harcèlement, zèle indiscret! Bien sûr, nous ne pouvons pas continuer comme ça! Et puis, sur l'intérêt du curé, Bernadette est acceptée comme élève et pauvre patiente, à l'hospice de Lourdes tenu par les sœurs de Nevers. Ici, confiée aux religieuses, personne ne peut la rencontrer sauf avec la permission du curé et du supérieur.

Les parents de Bernadette et de Bernadette eux-mêmes étaient contre la séparation, mais ils acceptent quand ils sont assurés qu'ils pourront se voir sans permission quand ils le voudront. Bernadette, accompagnée d'une religieuse, pourra se rendre chez elle à tout moment. Tout est fait pour son bien, mais Bernadette en souffre beaucoup et comprend que son calvaire commence à devenir encore plus raide. En revanche, il peut étudier plus régulièrement, mais à dix-sept ans, il ne peut toujours pas écrire même une petite carte de voeux sans faire beaucoup d'erreurs! Ce n'est qu'en mai 1861 qu'il pourra écrire pour la première fois l'histoire des apparitions, mais en combinant toujours le français avec de nombreuses expressions dialectales.

Elle devient bonne en couture et en broderie, joue, rit, plaisante avec tout le monde, mais la crise d'asthme ne la quitte pas. Les parents sont appelés une nuit car on pense qu'ils ne passeront pas. Il reçoit également l'onction des malades. Mais soudain, il a récupéré et témoigné devant l'évêque de Tarbes les merveilles dont il a été témoin. Ainsi, le 18 janvier 1862, l'évêque signe une lettre pastorale dans laquelle il déclare que «l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, est vraiment apparue à Bernadette».

Pendant ce temps, le flux de visiteurs, bien que plus réglementé, se poursuit. Bernadette avoue qu'elle est parfois fatiguée de toujours répéter les mêmes choses et qu'elle aimerait disparaître. Il rencontre également le sculpteur Fabish qui prépare la statue de l'Immaculée Conception à placer à Massabielle. Il lui donne toutes les informations nécessaires, mais il n'en tient compte que et donc, de cette statue qui est encore dans la grotte aujourd'hui, Bernadette dit fermement: "Non, ce n'est pas elle!".

Par obéissance elle répond aux lettres des pèlerins, par obéissance elle reçoit ceux qui veulent les recevoir, par obéissance elle ne va pas à l'inauguration de la statue, par obéissance elle les laisse faire ce qu'ils veulent. Pendant ce temps, après beaucoup de prière et de réflexion, il se réjouit de la nouvelle que sa demande de rejoindre les Sœurs de Nevers a été acceptée. Elle est convaincue qu'elle n'est bonne à rien et qu'elle n'est acceptée que par pitié. Sans dot, étant donné sa pauvreté, son entrée à l'Institut le considère comme un geste de charité. Encore un détachement, cette fois définitif. Bernadette le sent fort, mais encore une fois, elle dit oui.

- Engagement: Nous demandons à Marie la grâce de pouvoir dire oui à ce que le Seigneur nous demande, à ce qu'elle nous demande aussi à travers les autres et de vivre intimement la joie du oui même quand cela nous coûte.

- Sainte Bernardetta, priez pour nous.