L'église ouvre la reconnaissance aux enfants des prêtres

Les prêtres catholiques ont rompu leurs vœux de célibat et ont engendré des enfants pendant des décennies, voire des siècles. Pendant longtemps, le Vatican n'a pas abordé publiquement la question de savoir quelle responsabilité, le cas échéant, de l'Église devrait fournir un soutien émotionnel et financier à ces enfants et à leurs mères. Jusqu'à maintenant.

Une commission créée par le pape François pour lutter contre les abus sexuels sur le clergé élaborera des lignes directrices sur la manière dont les diocèses devraient répondre au problème des enfants de prêtres.

La commission pontificale pour la protection des mineurs a été critiquée pour avoir trop peu agi sur les abus sexuels sur mineurs. Sa décision d'aborder la question sacerdotale intervient après que les évêques irlandais ont été salués comme un modèle mondial.

Ils disent que le bien-être d'un enfant doit être la première considération d'un prêtre et qu'il doit «faire face» à ses responsabilités personnelles, juridiques, morales et financières.

La reconnaissance du problème tient en partie au fait qu'une organisation a été lancée pour aider les enfants de prêtres à faire face aux circonstances difficiles de leur enfance, ils parlent comme jamais auparavant.

Dans le passé, un évêque face à un père prêtre aurait été très préoccupé par le fait que le prêtre rompait son vœu de célibat. On aurait probablement demandé au prêtre d'éviter d'être à nouveau «tenté» par la mère et lui aurait dit de s'assurer que l'enfant était traité mais pas dans une relation personnelle.

Aujourd'hui, un chef ecclésiastique français a reçu des enfants de prêtres. Un événement sans précédent dans l'Église catholique qui ouvre les portes aux enfants des prêtres.