"Le diable m'a écrasé, il a voulu me tuer", l'histoire bouleversante de Claudia Koll

Claudia Koll est l'hôte de Pierluigi Diaco dans l'émission Rai2 'Ti Feel', diffusée le mardi 28 septembre en fin de soirée.

Au cours de l'épisode, Claudia Koll a parlé de la femme qu'elle est maintenant et de sa relation avec la foi. Concernant les photos de scène du film 'Cosi fan tutti', il a commenté « ces photos du passé avec Tinto Brass m'agacent… ».

Pierluigi Diaco lui a demandé : "Pourquoi vous dérangent-ils ?". Elle a répondu : « Parce que je suis une autre personne aujourd'hui et que je n'ai à parler que de mon passé, en regardant en arrière, sachant qu'au contraire je suis projetée vers l'avenir, vers l'avant, ils me font un peu sentir… je ne sais pas… ». Il ne ressent « ni gêne ni honte, c'est vraiment embêtant. Ça me dérange de voir une image qu'on me dit… d'une certaine manière, ça me rappelle quelque chose qui est passé mais passé dans le sens où je suis heureux que ce soit passé ».

Un long silence fut en revanche la réponse à la question de Diaco : « Est-ce que le fait d'avoir été un objet de désir et peut-être encore de l'être pour ceux qui ne vous connaissent pas et ne savent rien de votre évolution, est-ce quelque chose qui t'offense ou pas ?"

A propos de son rapport à la foi, Diaco a alors demandé : "Le mal, le diable, appelons-le comme nous voulons, existe-t-il ?". Elle m'a répondu : "Bien sûr que ça existe."

« J'ai été agressé physiquement, oui. Il est monté sur mon corps et m'a écrasé et m'a dit que c'était la mort, qu'il est venu me tuer. C'était donc un esprit, je ne l'ai pas vu, l'esprit ne se voit pas. Mais il ressent et j'ai aussi ressenti la haine qu'il a envers l'homme et le corps de l'homme, la fureur qu'il a. Et à ce moment-là, je pense que c'est Dieu lui-même qui m'a aidé, parce que je me suis souvenu d'un film que j'avais vu étant jeune fille, précisément les premiers films quand j'étais adolescente quand j'allais au cinéma, et j'ai vu 'L'Exorciste'. Je me suis souvenu que le prêtre tenait le crucifix dans ses mains et puis j'ai pris le crucifix dans ses mains et j'ai crié le Notre Père. Je pense que Dieu m'a inspiré parce que dans le Notre Père nous disons 'Délivre-nous du mal' », il conclu.