Le pape François lance un message dur contre le "travail des esclaves"

"L' dignité est trop souvent piétiné par travail d'esclave". Il l'écrit François dans une lettre publiée dans le journal La Presse dans lequel il répond à Maurice Maggiani.

En réponse à l'écrivain, le pape François écrit : « Vous ne posez pas une question oiseuse, car il s'agit de la dignité des personnes, cette dignité qui aujourd'hui est trop souvent et facilement piétinée avec le 'travail d'esclave', dans un silence complice et assourdissant. de nombreux. Même la littérature, pain des âmes, expression qui élève l'esprit humain est blessée par la voracité d'une exploitation qui agit dans l'ombre, effaçant les visages et les noms. Eh bien, je crois que publier des écrits beaux et édifiants en créant des injustices est en soi injuste. Et pour un chrétien toute forme d'exploitation est un péché ».

Le pape François explique que la solution pour endiguer l'exploitation du travail est de dénoncer. « Maintenant, je me demande, que puis-je faire, que pouvons-nous faire ? Renoncer à la beauté serait une retraite injuste, une omission du bien, la plume pourtant, ou le clavier d'ordinateur, nous offrent une autre possibilité : dénoncer, écrire même des choses inconfortables à secouer par indifférence pour stimuler les consciences, les rendre troublantes pour qu'elles ne se laissent pas anesthésier par « Je m'en fous, ce n'est pas mes affaires, que puis-je faire si le monde est comme ça ? Donner une voix à ceux qui n'ont pas de voix et élever la voix en faveur de ceux qui sont réduits au silence ».

Le Pontife précise alors : « Mais dénoncer ne suffit pas. Nous sommes également appelés au courage de renoncer. Non pas à la littérature et à la culture, mais aux habitudes et aux avantages qui, aujourd'hui où tout est lié, nous découvrons, en raison des mécanismes pervers de l'exploitation, portent atteinte à la dignité de nos frères et sœurs ».