Saint Bernard de Clairvaux, Saint du jour du 20 août

(1090-20 août 1153)

Histoire de Saint Bernard de Clairvaux
Homme du siècle! Femme du siècle! Vous voyez ces termes appliqués à tant de gens aujourd'hui - «golfeur du siècle», «compositeur du siècle», «juste tacle du siècle» - que la ligne n'a plus aucun impact. Mais «l'homme du XIIe siècle» de l'Europe occidentale, sans doutes ni polémiques, devait être Bernard de Clairvaux. Conseiller des papes, prédicateur de la seconde croisade, défenseur de la foi, guérisseur d'un schisme, réformateur d'un ordre monastique, érudit de l'Écriture, théologien et éloquent prédicateur: chacun de ces titres distinguerait un homme ordinaire. Pourtant, Bernard était tout cela, et il gardait toujours un désir ardent de revenir à la vie monastique cachée de sa jeunesse.

En 1111, à l'âge de 20 ans, Bernard quitte son domicile pour rejoindre la communauté monastique de Citeaux. Ses cinq frères, deux oncles et une trentaine de jeunes amis le suivirent dans le monastère. En quatre ans, une communauté mourante avait retrouvé suffisamment de vitalité pour établir une nouvelle maison dans la vallée voisine de Wormwoods, avec Bernard comme abbé. Le jeune homme zélé était assez exigeant, mais plus sur lui-même que sur les autres. Une légère détérioration de sa santé lui a appris à être plus patient et compréhensif. La vallée fut bientôt rebaptisée Clairvaux, la vallée de la lumière.

Sa capacité d'arbitre et de conseiller est devenue largement connue. De plus en plus, il était éloigné du monastère pour régler des différends de longue date. À plusieurs de ces occasions, il a apparemment marché sur des doigts sensibles à Rome. Bernard était entièrement dévoué à la primauté du siège romain. Mais à une lettre d'avertissement de Rome, il répondit que les bons pères de Rome avaient assez à faire pour garder toute l'Église entière. Si des problèmes survenaient justifiant leur intérêt, il serait le premier à leur en informer.

Peu de temps après, c'est Bernard qui est intervenu dans un schisme à part entière et l'a établi en faveur du pontife romain contre l'antipape.

Le Saint-Siège a convaincu Bernard de prêcher la deuxième croisade dans toute l'Europe. Son éloquence était si accablante qu'une grande armée se rassembla et le succès de la croisade parut assuré. Les idéaux des hommes et de leurs chefs n'étaient cependant pas ceux de l'abbé Bernard, et le projet se termina par un désastre militaire et moral complet.

Bernard se sentait en quelque sorte responsable des effets dégénératifs de la croisade. Ce lourd fardeau a probablement précipité sa mort, survenue le 20 août 1153.

réflexion
La vie de Bernard dans l'Église a été plus active qu'on ne peut l'imaginer possible aujourd'hui. Ses efforts ont produit des résultats considérables. Mais il savait que ce serait de peu d'utilité sans les nombreuses heures de prière et de contemplation qui lui ont apporté la force et la direction célestes. Sa vie a été caractérisée par une profonde dévotion à la Madone. Ses sermons et ses livres sur Marie sont toujours la norme de la théologie mariale.