Saint du jour du 6 janvier: l'histoire de Saint André Bessette

Saint du jour du 6 janvier
(9 août 1845-6 janvier 1937)

L'histoire de Saint André Bessette

Le frère André a exprimé la foi d'un saint avec une dévotion de toute une vie à saint Joseph.

La maladie et la faiblesse hantent André depuis sa naissance. Il était le huitième de 12 enfants nés d'un couple canadien-français près de Montréal. Adopté à 12 ans, à la mort des deux parents, il devient ouvrier agricole. Divers métiers ont suivi: cordonnier, boulanger, forgeron: tous les échecs. Il était ouvrier d'usine aux États-Unis pendant les périodes de boom de la guerre civile.

A 25 ans, André demande à entrer dans la Congrégation de Santa Croce. Après un an de noviciat, il n'a pas été admis en raison de sa mauvaise santé. Mais avec une prolongation et la sollicitation de l'évêque Bourget, il a finalement été reçu. On lui confie le modeste poste de concierge au Collège Notre-Dame de Montréal, avec des fonctions supplémentaires de sacristain, de blanchisseur et de messager. «Quand je suis entré dans cette communauté, les supérieurs m'ont montré la porte et je suis resté 40 ans», a-t-il déclaré.

Dans sa petite chambre près de la porte, il passa la majeure partie de la nuit à genoux. Sur le rebord de la fenêtre, face au mont Royal, se trouvait une petite statue de saint Joseph, auquel il était voué depuis l'enfance. Interrogé à ce sujet, il a répondu: «Un jour, Saint Joseph sera honoré d'une manière très spéciale au Mont-Royal!

Lorsqu'il a appris que quelqu'un était malade, il est allé lui rendre visite pour applaudir et prier avec les malades. Il a légèrement frotté le malade avec de l'huile d'une lampe allumée dans la chapelle du collège. La parole des pouvoirs de guérison a commencé à se répandre.

Lorsqu'une épidémie a éclaté dans un collège voisin, André s'est porté volontaire pour guérir. Pas une personne n'est morte. Le filet de malades à sa porte devint un déluge. Ses supérieurs étaient mal à l'aise; les autorités diocésaines étaient méfiantes; les médecins l'appelaient un charlatan. "Je m'en fiche," dit-il encore et encore. "Saint Joseph guérit." Finalement, il avait besoin de quatre secrétaires pour traiter les 80.000 XNUMX lettres qu'il recevait chaque année.

Pendant de nombreuses années, les autorités de Sainte-Croix essayaient d'acheter des terres sur le mont Royal. Le frère André et d'autres ont gravi la colline escarpée et ont planté des médailles de Saint Joseph. Soudain, les propriétaires ont cédé. André a amassé 200 $ pour construire une petite chapelle et a commencé à y recevoir des visiteurs, souriant pendant de longues heures d'écoute, appliquant l'huile de Saint-Joseph. Certains ont été traités, d'autres non. Le tas de béquilles, de cannes et d'appareils orthopédiques s'est agrandi.

La chapelle s'est également agrandie. En 1931, il y avait des murs luisants, mais l'argent s'est épuisé. «Mettez une statue de Saint-Joseph au centre. S'il veut un toit au-dessus de sa tête, il l'aura. «Il a fallu 50 ans pour construire le magnifique Oratoire du Mont-Royal. Le garçon maladif qui ne pouvait pas garder un emploi est décédé à 92 ans.

Il est enterré à l'Oratoire. Il a été béatifié en 1982 et canonisé en 2010. Dans sa canonisation en octobre 2010, le Pape Benoît XVI a affirmé que Saint André "vivait la félicité des cœurs purs".

réflexion

Frotter les membres malades avec de l'huile ou une médaille? Planter une médaille pour acheter un terrain? N'est-ce pas une superstition? Ne nous en sommes-nous pas remis depuis un certain temps? Les personnes superstitieuses ne comptent que sur la «magie» d'un mot ou d'une action. L'huile et les médailles du frère André étaient d'authentiques sacrements d'une foi simple et totale au Père qui se laisse aider par ses saints pour bénir ses enfants.